Le Zimbabwe sera bientôt au centre de la scène internationale sur la conservation, car le pays s’apprête à accueillir la 15e session de la Conférence des Parties contractantes (COP) à la Convention sur les zones humides du 23 au 31 juillet 2025. Il s’agira de la seconde COP organisée en Afrique après la COP9 de 2005 en Ouganda.

Confirmant leur engagement commun pour la COP15, la Secrétaire générale de la Convention sur les zones humides, Mme Musonda Mumba, et le ministre de l’Environnement, du Climat et de la Faune, M. Nqobizitha Mangaliso Ndhlovu, ont signé le 5 mars 2024 à Harare un Accord de pays hôte qui officialise les modalités d'organisation de la COP15 aux Chutes Victoria (Zimbabwe).

En l’honneur de la Journée internationale des femmes 2024 ayant pour thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le Secrétariat de la Convention sur les zones humides est fier de présenter les douze membres du tout premier groupe des « Actrices du changement dans le monde des zones humides ».

Leurs accomplissements mettent en lumière les rôles essentiels joués par les femmes dans le monde en matière de préservation, de gestion et de sauvegarde des zones humides.

La Secrétaire générale de la Convention sur les zones humides, Dr Musonda Mumba, a participé à la 14e réunion de la Conférence des Parties (COP14) à la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS). La réunion s’est tenue à Samarkand, en Ouzbékistan, et a rassemblé des dirigeants et des experts du monde entier pour aborder les enjeux essentiels liés à la conservation des espèces migratrices.

Le lancement du tout premier rapport État des espèces migratrices dans le monde, qui souligne l’urgence d’une collaboration internationale pour sauvegarder les zones clés cruciales pour les espèces migratrices, a marqué un moment fort de la conférence.

Pour célébrer la Journée mondiale des zones humides, la ville animée qu’est Indore s’apprête à accueillir la Secrétaire générale de la Convention sur les zones humides, Mme Musonda Mumba. Cet événement, prévu le 2 février 2024, vise à mettre en lumière le rôle crucial que jouent les zones humides dans notre écosystème mondial. Indore abrite deux zones humides d’importance internationale, à savoir Yashwant Sagar et la zone humide de Sirpur.

La France a inscrit sur la liste des zones humides d’importance internationale un nouveau « Site Ramsar » situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et en a étendu un autre dans cette même région. Les « Marais et tourbières des montagnes du Bugey » (Site n° 2542) couvrent 11 050 hectares et comprennent au total 41 zones humides, traversées du nord au sud par les crêtes du Jura méridional.

 L’Ouzbékistan inscrit le lac Julturbas sur la Liste des zones humides d’importance internationale. Ce « site Ramsar » (site no 2541 sur la « Liste de Ramsar ») faisait autrefois partie d’une baie de la mer d’Aral, la quatrième plus vaste étendue lacustre du monde jusque dans les années 1960, tout comme le système lacustre Sudochye voisin, qui est également une zone humide d’importance internationale (site n° 2522). 

Le Myanmar inscrit le lac Pyu sur la Liste des zones humides d’importance internationale. Septième « site Ramsar » du pays (no 2533 sur la « Liste de Ramsar »), il a été construit au XIe siècle comme réservoir pour assurer l’irrigation dans la partie sud-ouest de la ville de Mandalay. Il se situe aujourd’hui dans une zone périurbaine de la municipalité de Tada-U. 

La République de Corée a inscrit la zone humide de doline de Mungyeong sur la Liste des zones humides d’importance internationale.Ce 25e « site Ramsar » de la République (no 2540 sur la « Liste de Ramsar »), petit complexe de zones humides, se compose de marais d’eau douce permanents, de paysages karstiques, de petits réservoirs et de terres agricoles inondées de façon saisonnière. 

La République islamique d’Iran a désigné Barm Alvan comme sa 26e zone humide d’importance internationale. Ce « site Ramsar » (no 2539 sur la Liste des zones humides d’importance internationale) se trouve à proximité de la zone de conservation et réserve forestière de Tang-e Soulak, entourée par la chaîne des monts Zagros. 

La Réserve naturelle De Berg, 30e zone humide d’importance internationale de l’Afrique du Sud (« Site Ramsar » no 2532), est un complexe de zones humides de haute altitude situé dans la province de Mpumalanga, à environ 20 kilomètres au nord de Dullstroom, sur le cours supérieur de la rivière Dwars dans le bassin fluvial de la rivière Olifants.

L'Alliance mondiale des mangroves, qui comprend l'UICN, le WWF et Wetlands International, a lancé de nouvelles lignes directrices sur les meilleures pratiques pour la restauration des mangroves. Cet outil soutient la conception, le financement et la mise en œuvre efficaces de projets, centrés sur des approches communautaires de restauration écologique bien établies, dont il a été démontré qu'elles améliorent le succès de la restauration des mangroves et leur durabilité à long terme.

Un module sur le carbone bleu montre comment aligner la restauration des mangroves sur les objectifs nationaux d'atténuation du changement climatique et comment produire des crédits carbone pour financer l'entretien, la surveillance et les avantages communautaires à long terme. Les lignes directrices sont disponibles ici et un webinaire co-organisé par la Society for Ecological Restoration peut être consulté ici.

Geoffrey Oloo a rejoint le Secrétariat de la Convention sur les zones humides après avoir quitté les Nations Unies où il avait près d'une décennie d'expérience dans la fourniture d'un soutien exécutif et stratégique aux sous-secrétaires généraux et aux directeurs de division. Auparavant, il a également travaillé avec des agences non gouvernementales en Afrique de l'Est.

Il est titulaire d’une licence en travail social et en administration sociale de l’Université chrétienne d’Ouganda et d’une maîtrise en sociologie de l’Université de Nairobi.

Alexis « Lex » Munier est un écrivain et éditeur accompli avec deux décennies d'expérience dans la communication en matière de santé publique et de développement durable. Ancienne journaliste, Lex a passé du temps dans des organisations complexes comme le WEF et l'UNOPS, où elle a dirigé des départements qui s'efforçaient de placer les risques catastrophiques, le climat et les maladies non transmissibles au premier plan de l'agenda mondial.

Elle est titulaire d'un B.M. Elle est titulaire d'un doctorat en interprétation vocale et en études russes du Collège des Beaux-Arts de l'Université de Boston, ainsi que d'un diplôme de troisième cycle en médias, communications et relations publiques de l'Université de Leicester, au Royaume-Uni.

Ericka est titulaire d'une licence en biologie de l'université Paul Sabatier et d'un master en sciences de la mer de la Sorbonne Université, axé sur la biodiversité et la conservation marine. Elle est passionnée par les langues et parle espagnol, anglais, français et italien. Après avoir obtenu son Master, Ericka a travaillé sur le projet OBSCAMe porté par l'Agence française pour la biodiversité (OFB), visant à étudier les prises accessoires de mammifères marins en France.

De plus, elle a travaillé comme consultante indépendante au Costa Rica, collaborant avec Conservation International sur l'analyse des stratégies de conservation, de restauration et de gestion durable des écosystèmes de mangrove au Costa Rica.