Chers collègues, J’ai l’honneur et le plaisir de vous adresser ce nouveau Bulletin. Fin juin, j’ai présenté un exposé sur les travaux de la Convention auprès de l’Office des Nations Unies à Genève. Ce fut pour moi l’occasion d’informer les États membres des Nations Unies et les Parties contractantes à la Convention sur les zones humides des activités en cours sur la scène multilatérale et d’autres activités connexes, et également d’insister auprès des milieux diplomatiques internationaux sur l’importance de la préservation des zones humides. Mon exposé avait pour thème « Le rôle central des zones humides dans la réalisation des Objectifs de développement durable, les problèmes liés à l’eau et les objectifs d’autres mécanismes mondiaux ». J’ai également fait part à l’assemblée des résultats de la COP14 et de la Journée mondiale des zones humides. J’ai fait le lien entre nos travaux sur les zones humides et les raisons pour lesquelles ces écosystèmes sont essentiels à la biodiversité de la planète (en faisant un rapprochement avec le Cadre mondial pour la biodiversité), dans le prolongement direct du message que j’avais transmis en mars dernier à la deuxième Conférence des Nations Unies sur l’eau. J’ai tenu à profiter de l’occasion pour communiquer des informations sur les mécanismes auxquels la Convention a participé ces derniers mois et sur les répercussions sur les zones humides. Au cours de mon intervention, j’ai informé l’auditoire sur les réunions à venir, dont la 62e Réunion du Comité permanent, le Sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (sachant que nous sommes à mi-parcours de l’Agenda 2030) qui se tiendra à New York et la COP28 sur le climat prévue en fin d’année. L’assemblée était composée d’États membres de l’ONU et d’organisations multilatérales, notamment l’Union européenne et des agences de l’ONU. Début juin, j’ai eu la fierté de représenter la Convention auprès de la deuxième session de l’Assemblée d’ONU-Habitat à Nairobi, laquelle avait pour thème : « Un avenir urbain durable grâce à un multilatéralisme inclusif et efficace : atteindre les objectifs de développement durable en temps de crises mondiales ». Lors de cette session et des réunions bilatérales auxquelles j’ai participé, j’ai insisté sur l’importance des zones humides en milieu urbain et sur le rôle crucial qu’elles peuvent jouer dans l’épuration des eaux, mais aussi en tant que sources d’alimentation pour les oiseaux migrateurs et en tant qu’« amortisseurs naturels » permettant de prévenir les inondations et de réduire les ondes de tempête. J’ai également insisté sur le fait que la Convention était co-dépositaire de l’indicateur 6.6.1 des ODD « Variation au fil du temps de l’étendue des écosystèmes tributaires de l’eau », et fait le lien avec la résolution de la COP14 sur le label Villes de zones humides accréditée. En mai, nous avons organisé ici à Gland la 25e Réunion du Groupe d’évaluation scientifique et technique (GEST). Marquée par une participation active, elle fut extrêmement constructive. Je tiens à remercier tous les participants et en particulier le nouveau Président du GEST, Hugh Robertson, et sa Vice-présidente, Siobhan Fennessy, qui ont mis tout leur savoir et leur expérience au service des discussions. Au sein du Secrétariat, nous travaillons aux préparatifs de la 62e Réunion du Comité permanent qui se tiendra prochainement au siège de la Convention à Gland, Suisse. Je tiens à remercier tout le personnel pour avoir préparé tous les documents nécessaires, lesquels peuvent d’ores et déjà être consultés à partir du site Web de la Convention. Meilleures salutations, Musonda Mumba Secrétaire générale, Convention sur les zones humides |